Pour eux, la musique est avant tout une aventure collective, une « coopérative » où la rime et le rythme tournent à plein régime, les machines distillent le groove et les cuves débordent de textes vivants et acérés où l’occitan déploie sa verve et son originalité. 10 ans de scènes et 4 albums, Mauresca vendange à pleines mains dans le Hip Hop ou le Reggae, sans modération.À mi-chemin entre les premières heures d’un Rap pacifique et rassembleur, la force d’un Raggamufin chaloupé et l’art de faire danser les gens, le « balèti » retrouve des couleurs. C’est le choc des langues, l’éloge de la pluralité, l’art du débat hérité des troubadours et la pertinence du « conscious lyrics ».Depuis 1998, date de création d’un premier sound system, les Mc’s- producteurs de Mauresca parcourent les scènes avec riddims, micros et rimes acérées. Inscrit dans la mouvance des nouveaux tchatcheurs et lyricistes d’Occitanie, le groupe se présente comme un collectif travaillant une musique locale donc ouverte au monde, utilisant machines, ordinateurs, samples, dans la tradition du dancehall et du hip hop .Du reggae « troubadour » au hip hop rageur et sans concession les cinq collègues (drac, benezet, chab, inti et massimo) distillent un son méditerranéen, celui de la mer partagée, une musique ou l’occitan résonne comme une parole libre, sauvage et impertinente.