« Je ne réponds pas à la norme. Je suis Centaure, pas licorne.Un monstre sans bride, en cavale, trop hybride est mon cheval.Ivre de livrer ce message, je galope libre et sauvage. »Si on pouvait planter un micro dans le coeur de Centaure, on y entendrait ces paroles, tirées de sa chanson « Joli Monstre ». L’enfant sauvage nous dévoile toutes ses cicatrices au travers d’un EP de 6 titres, véritable profession de foi au travers de laquelle elle dénonce la douleur de ne pas être aux normes, de ne pas répondre aux codes esthétiques d’une société devenue ultra exigeante envers les femmes.La variété est disruptive. La voix est enchanteresse.Forgée au conservatoire lyrique et révélée par son chemin de vie, Centaure se balade sur une large amplitude et joue de toutes ses nuances.Voici un joli monstre, aussi hybride que ses compositions...Le sens du mot LIVE prend toute son ampleur lorsque l’on parle des concerts de Centaure. Hypra-vivante sur scène, elle vous emmène bon gré mal gré dans une épopée aussi magique dans sa forme que réaliste dans son contenu et dans les sujets sensibles qu’elle aborde. Si elle peut émouvoir jusqu’aux larmes l’espace d’une seconde tant elle est touchante dans l’interprétation de ses compositions, elle peut aussi vous faire pleurer de rire la seconde suivante.Charisme est définitivement le mot qui qualifie au mieux ses apparitions scéniques, car c’est avec une force que l’on sent innée que Centaure domine son public qui ressort touché. Quoi qu’il arrive.