Son nouvel album, 'Evidences', le souligne: Jikaëlle a le goût des guitares acoustiques, des mélodies limpides et des mots forts, qui disent l’amour, la rencontre, le voyage, l’intensité des émotions. Avec Bernard Léchot, son compagnon musical depuis ses débuts, sur disque ou en concert, Jikaëlle offre à son public une bulle de rêve, une respiration à la fois lumineuse et mélancolique dans un monde qui justement oublie souvent de respirer.Avant "Jikaëlle"Adolescente, à Saint-Maur-des-Fossés, dans le Val-de-Marne, elle suit des cours de danse et de guitare. Son bac en poche, elle passe par une école de théâtre. Mais la musique reste en filigrane: elle se forge une culture qui va puiser dans la chanson française comme dans le folk-rock anglo-saxon. Envie de s’exprimer, envie de faire, ne manque plus qu’un déclencheur. EvasionsLe déclic, c’est une rencontre fortuite avec Bernard Léchot, à Paris, fin 2011. Malgré la distance qui sépare leurs domiciles respectifs (il vit en Suisse), malgré la jeunesse de Jikaëlle et les cheveux gris de cet homme aux multiples activités qui a déjà réalisé plusieurs disques, la complicité est immédiate. Plusieurs chansons naissent rapidement de leur collaboration. Jikaëlle interprète, compose et écrit, Bernard cosigne ou signe parfois, et s'occupe des orchestrations.Grâce à une opération de financement participatif réussie sur MyMajorCompany, un premier album, Evasions, paraît en été 2014. Bernard Léchot en a assuré la production artistique, l'enregistrement et le mixage, dans son studio Vox&Verb à Neuchâtel. Le mastering est réalisé au Studio Artefax, à Lausanne par Bernard Amaudruz. ScènesParallèlement, Jikaëlle - son chapeau, ses lunettes, ses chemises à carreaux et son sourire éclatant - commence à fréquenter les petites scènes parisiennes. Et le ‘live’ apparaît très vite comme étant son environnement naturel. Scènes ouvertes et open mic se succèdent, des concerts ensuite, dans une formule acoustique à deux ou en solo, à Paris ou ailleurs. La route n’est pas toujours aisée au vu de la distance qui sépare les domiciles de Jikaëlle et de Bernard. Une situation qui leur impose de s’écarter des chemins habituels du business musical et d’opter pour l’artisanat. Pas grave, ils préfèrent les chemins de traverse aux voies express! EvidencesAu fil des mois, quelques chansons d’Evasions sont illustrées par des clips, de nouvelles compositions naissent sous la plume de Jikaëlle et le projet d’un deuxième disque est lancé, à travers un financement participatif sur Ulule cette fois. Bernard en réalise à nouveau la production à Neuchâtel (Vox&Verb), les voix sont enregistrées à Fontenay-sous-Bois par Joseph Noia (Up Line Studio) et le mastering est assuré par Benjamin BiNJ Weber à Paris (Obsidienne Studio). L’album paraît en été 2017. Pierre Delanoë / Claude LemesleJolie reconnaissance de son jeune parcours: en octobre 2017, Jikaëlle décroche le «Prix du meilleur espoir» du Grand Prix de la chanson «Pierre Delanoë / Claude Lemesle», organisé à Boulange, en Moselle. Elle y chante «Quand on sera deux», chanson cosignée par les deux paroliers pour Joe Dassin et une chanson tirée de l’album «Evidences», «Février». Parmi les membres du jury, Pierre-Denis Leroyer (fils de Pierre Delanoë) et Claude Lemesle lui-même.